Analyse patrimoniale

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Les comptes 2001 des départements
 
Les synthèses nationales (années 1997 à 2001)  
Opérations réalisées sous M52  

Trésorerie et sécurité financière
Malgré le recours important aux emprunts nouveaux les départements poursuivent leur désendettement
Le désendettement est conforté par une situation financière solide

Trésorerie et sécurité financière

Trésorerie et sécurité financière

En milliards d'euros

 

1996

1997

1998

1999

2000

2001

Créances à court terme (A)

3,6

3,2

3,5

3,6

2,8

2,2

Dettes à court terme (B)

2,7

2,7

3,0

3,4

3,4

3,1

Besoin en fonds de roulement (C = A - B)

0,9

0,5

0,5

0,2

-0,6

-0,9

Trésorerie (D)

1,1

1,7

1,8

2,3

3,1

3,1

Fonds de roulement (C + D)

2,0

2,2

2,2

2,5

2,6

2,3

Dépenses budgétaires réelles de l'année

34,8

35,5

36,3

37,7

37,9

39,2

Coefficient de fonds de roulement *

20 jours

22 jours

22 jours

24 jours

26 jours

21 jours

(1) La M52 a rajouté des comptes de stock, les intérêts non échus et versements effectués sur titres non libérés
(2) Fonds de roulement exprimé en jours de dépenses budgétaires réelles

Trésorerie et sécurité financière

En milliards de francs

 

1996

1997

1998

1999

2000

2001

Créances à court terme (A)

23,6

20,8

22,8

23,7

18,4

14,7

Dettes à court terme (B)

17,9

17,8

19,9

22,6

22,2

20,3

Besoin en fonds de roulement (C = A - B)

5,7

3,0

3,0

1,1

-3,8

-5,6

Trésorerie (D)

7,1

11,2

11,8

15,2

20,6

20,7

Fonds de roulement (C + D)

12,8

14,2

14,7

16,3

16,8

15,1

Dépenses budgétaires

228,2

233,1

238,1

247,3

248,6

257,3

Coefficient de fonds de roulement *

20 jours

22 jours

22 jours

24 jours

26 jours

21 jours

(1) La M52 a rajouté des comptes de stock, les intérêts non échus et versements effectués sur titres non libérés
(2) Fonds de roulement exprimé en jours de dépenses budgétaires réelles

Malgré le recours important aux emprunts nouveaux les départements poursuivent leur désendettement

La hausse des emprunts nouveaux n'a pas empêché les départements de poursuivre leur désendettement. En revanche le rythme de ce dernier s'est nettement ralenti puisque la diminution de dettes à long et moyen terme s'élève à 759 millions d'euros, alors qu'elle représentait 1,4 milliard d'euros en 2000. L'encours de dette à cours et moyen terme atteint 16,4 milliards d'euros en 2001 (17,2 milliards d'euros en 2000) et représente 2 ans d'autofinancement comme en 2000, puisque le niveau d'autofinancement est plus bas en 2001. Le taux d'endettement qui correspond au rapport entre l'encours de dette et les produits de fonctionnement, passe de 53,5 % en 2000 à 51,3 % en 2001 suite à la hausse des produits de fonctionnement.

La répartition de la dette renseignée par les départements M51 montre une situation stable dans laquelle Dexia - Crédit Local de France reste le principal prêteur (41% des emprunts) tandis que le Crédit Agricole se maintient à 12 % et les caisses d'épargne à 10%.

Le désendettement est conforté par une situation financière solide

La relance des programmes d'investissements a fortement altéré la capacité de financement. Celle-ci, d'un montant de 556 millions d'euros, n'est pas suffisante pour couvrir l'effort de désendettement des départements (759 millions d'euros). Le fonds de roulement, qui diminue pour la première fois depuis 1995, couvre néanmoins 21 jours de dépenses budgétaires en 2001 (contre 26 jours en 2000). Il résulte de la poursuite du désendettement et de la relance simultanée de la dépense qui altère l'autofinancement et la capacité de financement.

Les départements connaissent pour la seconde année une ressource en fonds de roulement. Elle s'élève à 0,9 milliard d'euros et est générée par une nette diminution des créances à court terme (2,2 milliards d'euros en 2001 contre 2,8 milliards d'euros en 2000), c'est à dire une amélioration des délais de recouvrement des recettes départementales. La trésorerie des départements reste stable, alimentée par un excédent des dettes de court terme sur les créances de court terme, qui vient compenser la baisse du fonds de roulement. La trésorerie se stabilise autour de 3,1 milliards d'euros au 31 décembre 2001.

Cette stabilité témoigne d'une situation financière solide autorisant une baisse du fonds de roulement plutôt qu'un recours accru au financement externe.

La trésorerie des départements conserve le même type d'évolution qu'en 2000, les remboursements d'emprunts assortis d'option de tirage en début d'année laissent place à une phase pendant laquelle les besoins en trésorerie sont faibles. Au second semestre, la majeure partie des investissements est réalisée et le niveau de la trésorerie augmente pour couvrir les besoins.

Le niveau de la trésorerie en 2001 est légèrement supérieur à celui de 2000 pendant le premier trimestre. Cela correspond à un étalement plus important des investissements en 2001, visant à rattraper les retards pris dans les programmes d'investissement.

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