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Trésorerie et sécurité financière
Malgré le recours important aux emprunts nouveaux les départements poursuivent leur désendettement
Le désendettement est conforté par une situation financière solide
Trésorerie et sécurité financière
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Malgré le recours important aux emprunts nouveaux les départements poursuivent leur désendettement
La hausse des emprunts nouveaux n'a pas empêché les départements de poursuivre leur désendettement. En revanche le rythme de ce dernier s'est nettement ralenti puisque la diminution de dettes à long et moyen terme s'élève à 759 millions d'euros, alors qu'elle représentait 1,4 milliard d'euros en 2000. L'encours de dette à cours et moyen terme atteint 16,4 milliards d'euros en 2001 (17,2 milliards d'euros en 2000) et représente 2 ans d'autofinancement comme en 2000, puisque le niveau d'autofinancement est plus bas en 2001. Le taux d'endettement qui correspond au rapport entre l'encours de dette et les produits de fonctionnement, passe de 53,5 % en 2000 à 51,3 % en 2001 suite à la hausse des produits de fonctionnement.
La répartition de la dette renseignée par les départements M51 montre une situation stable dans laquelle Dexia - Crédit Local de France reste le principal prêteur (41% des emprunts) tandis que le Crédit Agricole se maintient à 12 % et les caisses d'épargne à 10%.
Le désendettement est conforté par une situation financière solide
La relance des programmes d'investissements a fortement altéré la capacité de financement. Celle-ci, d'un montant de 556 millions d'euros, n'est pas suffisante pour couvrir l'effort de désendettement des départements (759 millions d'euros). Le fonds de roulement, qui diminue pour la première fois depuis 1995, couvre néanmoins 21 jours de dépenses budgétaires en 2001 (contre 26 jours en 2000). Il résulte de la poursuite du désendettement et de la relance simultanée de la dépense qui altère l'autofinancement et la capacité de financement.
Les départements connaissent pour la seconde année une ressource en fonds de roulement. Elle s'élève à 0,9 milliard d'euros et est générée par une nette diminution des créances à court terme (2,2 milliards d'euros en 2001 contre 2,8 milliards d'euros en 2000), c'est à dire une amélioration des délais de recouvrement des recettes départementales. La trésorerie des départements reste stable, alimentée par un excédent des dettes de court terme sur les créances de court terme, qui vient compenser la baisse du fonds de roulement. La trésorerie se stabilise autour de 3,1 milliards d'euros au 31 décembre 2001.
Cette stabilité témoigne d'une situation financière solide autorisant une baisse du fonds de roulement plutôt qu'un recours accru au financement externe.
La trésorerie des départements conserve le même type d'évolution qu'en 2000, les remboursements d'emprunts assortis d'option de tirage en début d'année laissent place à une phase pendant laquelle les besoins en trésorerie sont faibles. Au second semestre, la majeure partie des investissements est réalisée et le niveau de la trésorerie augmente pour couvrir les besoins.
Le niveau de la trésorerie en 2001 est légèrement supérieur à celui de 2000 pendant le premier trimestre. Cela correspond à un étalement plus important des investissements en 2001, visant à rattraper les retards pris dans les programmes d'investissement.