Dématérialisation des fichiers fiscaux

Fiscalité directe locale Gérer les finances publiques locales Direction générale des Finances publiques Activé

Le portail internet de la gestion publique (PIGP), créé et géré par la direction générale des Finances publiques (DGFiP), permet déjà, depuis plusieurs années, aux collectivités qui le souhaitent de transmettre gratuitement à leur comptable public des fichiers comptables, de virement ou de prélèvement, puis de consulter en retour un certain nombre de données. Une fois la collectivité habilitée par la DGFiP à accéder au portail, l’accès s’effectue par connexion Internet à partir d’un navigateur web, avec une authentification par un certificat nominatif délivré gratuitement à la première connexion.

Depuis fin 2012, la DGFiP propose aux collectivités de récupérer certains fichiers fiscaux par le même canal : les fichiers peuvent être téléchargés, via le portail, par les personnes dûment désignées par la collectivité à cet effet.

Les modalités d’habilitation d’une collectivité au portail internet de la gestion publique (PIGP)

Pour télécharger des fichiers fiscaux mis à disposition sur le PIGP, les collectivités doivent indiquer à leur comptable quelles sont, en leur sein, les personnes physiques qu’elles désignent pour les représenter. Dans le cas de petites communes ou de leurs groupements, un même secrétaire de mairie peut représenter plusieurs collectivités (neuf au maximum). Inversement, une grande collectivité peut être représentée par plusieurs personnes physiques (la ville de Paris, par exemple, est représentée par une personne par arrondissement).

Chaque personne est alors habilitée par le service de Fiscalité directe locale de la direction départementale ou régionale des Finances publiques dont elle dépend, de façon à pouvoir accéder à une application spécifique dénommée « PORTAILFDL ». Cela fait, les personnes concernées sont prévenues par courriel et appelées à signer un contrat de service avec la DGFiP.

Les collectivités sont invités à signaler régulièrement à leur comptable les changements d'habilitationdes personnes physiques représentatnt leur collectivité (suite à changement d'affectation, remplacement, départ à la retraite, etc.)

La procédure de mise à disposition des fichiers

Dès lors qu’un fichier est mis à disposition via le PIGP, la collectivité destinataire reçoit, sur sa boîte générique, un courriel d’information pour la prévenir, qui contient un lien vers la documentation fonctionnelle associée au fichier. Le fichier reste alors disponible pendant 30 jours. Il revient à la collectivité de s’organiser pour en avertir la personne qui, en son sein, est habilitée à utiliser l’application PORTAILFDL.

En cas de non téléchargement du fichier, la collectivité reçoit un courriel de relance tous les 10 jours (le 11 ème et le 21ème jour).

Dans le délai de 30 jours à partir de sa mise à disposition, chaque fichier peut être téléchargé plusieurs fois, soit par la même personne, soit par des personnes différentes dans le cas où elles sont plusieurs à être habilitées pour ce faire.

Passé le délai de 30 jours, les collectivités doivent s’adresser à leur direction départementale ou régionale des Finances publiques pour récupérer les fichiers selon un autre canal.

Le téléchargement s’effectue de la façon suivante :
- la personne habilitée se connecte au PIGP avec l’identifiant et le mot de passe qui lui ont été attribués ;
- elle clique sur l’application « Fiscalité Directe Locale » puis, après avoir accepté les conditions d’utilisation des fichiers nominatifs, elle clique  sur le SIRET de la collectivité pour laquelle elle a reçu un courriel indiquant la mise à disposition d’un fichier fiscal ;
- en cliquant sur le nom du fichier, elle peut enregistrer ce dernier sur son ordinateur.

Une assistance technique nationale, par téléphone, est assurée par la DGFiP en cas de difficulté pour la connexion au portail, l’accès à l’application PORTAILFDL ou le téléchargement des fichiers. Les directions départementales et régionales des Finances publiques assurent, pour leur part, l’assistance fonctionnelle pour toute question relative au contenu des fichiers.

La confidentialité des données transmises via le portail PIGP

Les données des fichiers nominatifs (fichiers des établissements soumis à CVAE ou à TASCOM, fichiers des rôles de taxe d’habitation ou de taxes foncières, etc.) sont confidentielles. Elles ne peuvent pas être divulguées et doivent être conservées en lieu sûr par la collectivité destinataire.

La seule exception, prévue par l’article L135B du livre des procédures fiscales, concerne la communication, entre les collectivités locales et les établissements publics de coopération intercommunale auxquels elles appartiennent, des informations fiscales sur leurs produits d’impôts (article modifié par la loi n°2011-1977 du 28 décembre 2011).

Par ailleurs, les traitements que les collectivités souhaitent réaliser à partir des données contenues dans les fichiers téléchargés doivent, au préalable, être déclarés à la CNIL.

Liste des fichiers fiscaux dématérialisés

Notification des bases prévisionnelles

Notification des bases et produits définitifs

Taxe d'habitation

Taxe foncière

Contribution territoriale des entreprises

Notification des états détaillés des allocations compensatrices (EDAC)

Taxe d'aménagement

Aucun

L'avis d'imposition de taxe foncière

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Les avis de taxe foncière (TF) concernés par les locaux professionnels qui entrent dans le champ de la révision des valeurs locatives

Trois indices visibles sur l'avis de taxe foncière permettent de savoir si un avis concerne un ou des locaux professionnels entrant dans le champ de la révision des valeurs locatives des locaux professionnels (RVLLP) :

  • En page 1 de l'avis TF, la mention suivante relative à la RVLLP figure dans le cadre intitulé "votre situation" : "le montant de l'impôt prend en compte la révision des valeurs locatives des locaux professionnels" (voir notice, paragraphe "révision des valeurs locatives des locaux professionnels"). L'absence de cette mention sur l'avis TF signifie que le local professionnel n'est pas dans le champ de la révision.
  • En page 4 de l'avis TF (en bas à gauche), un message indique le montant de lissage annuel des cotisations.
  • En page 4 de l'avis TF (dans le détail des cotisations), par l'indication d'un montant sur la ligne relative à la "cotisation lissée".

Pour avoir davantage d'informations, consultez le document Comprendre la révision des valeurs locatives des locaux professionnels.

La variation de cotisation entre l'avis de taxe foncière de l'année précédente et celui de l'année

La cotisation de taxe foncière d'un propriétaire d'un local professionnel a pu varier à la hausse ou à la baisse d'une année sur l'autre.

Cette variation peut provenir :

  • D'une évolution des taux d'imposition des différentes collectivités ou taxes. Les deux lignes relatives au taux de l'année précédente et de l'année de taxation en page 4 permettent d'identifier les éventuelles variations de taux.
  • D'une modification du local (par exemple : une addition de construction, une démolition partielle) ou une fin d'exonération. Ce type de modification n'est pas directement lisible sur l'avis de taxe foncière d'un propriétaire.
  • D'une variation de base d'imposition liée à la révision des valeurs locatives des locaux professionnels. C'est par exemple le cas si :
    • la base d'imposition indiquée dans la ligne « base » est plus élevée ou moins élevée que celle de l'année précédente ;
    • le montant du lissage annuel (à la hausse comme à la baisse) indiqué en bas de l'avis est important.

Une ou plusieurs de ces trois situations peuvent expliquer une variation de cotisation

Aucun

Actualisation des paramètres collectifs départementaux d'évaluation des valeurs locatives

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Les impositions directes locales, et notamment la taxe foncière et la cotisation foncière des entreprises, sont calculées à partir d’une valeur locative cadastrale. Cette valeur correspond, en substance, au loyer que produirait un bien loué dans des conditions normales dans un secteur géographique donné.

S’agissant des locaux professionnels, cette valeur locative s’appuie sur trois paramètres collectifs d’évaluation fixés à l’échelle départementale :

  • la sectorisation, soit le découpage du département en secteurs d’évaluation présentant un marché locatif homogène ;
  • une grille tarifaire : au sein de chaque secteur, des tarifs sont calculés pour chaque catégorie de locaux professionnels, à partir des loyers constatés dans le secteur ;
  • des coefficients de localisation permettant de tenir compte de la situation favorable ou défavorable d’une parcelle au sein d’un secteur d’évaluation.

Les paramètres actuels, utilisés depuis 2017, ont été déterminés à partir de données de référence 2013, puis mis à jour annuellement. Ils doivent, conformément aux textes législatifs, faire l’objet d’une actualisation afin de tenir compte de l’évolution du marché locatif depuis 2013. Les nouveaux paramètres (secteurs d’évaluation, tarifs et coefficients de localisation) seront déterminés à partir de données de référence 2021 et utilisés à compter des impositions 2023.

Déterminer des paramètres au plus près du marché locatif actuel

Les travaux d’actualisation, conduits en trois étapes, sont menés en étroite collaboration avec les représentants des élus locaux et des professionnels tout au long du processus de validation.

1re étape : les commissions départementales des valeurs locatives

Les commissions départementales des valeurs locatives (CDVL), composées de représentants d'élus et de contribuables, ainsi que des députés et sénateurs des départements, ont été consultées à partir de février 2022 pour la plupart des départements.

Chaque commission départementale a élaboré un projet départemental des paramètres à partir d’un avant-projet de paramètres communiqué par l’administration fiscale et élaboré conformément au décret en Conseil d’État n° 2022-127 du 5 février 2022 précisant la méthode applicable pour l’actualisation de ces paramètres.

2e étape : les commissions communales et intercommunales des impôts directs

Les commissions communales des impôts locaux (CCID) des communes n’appartenant pas à un EPCI à FPU, ainsi que les commissions intercommunales des impôts directs (CIID), sont sollicitées pour donner leur avis sur le projet départemental de la CDVL.

Ces commissions locales, présidées par des élus locaux (maire ou président d’EPCI à FPU), constituent des acteurs majeurs de la fiscalité directe locale. Leur connaissance de la réalité économique locale est un véritable atout pour corriger les paramètres qui seraient incohérents au regard du marché locatif local. La connaissance fine des territoires qu’ont les commissions locales sera notamment précieuse pour identifier les parcelles nécessitant l’application d’un coefficient de localisation.

À compter de mai 2022, l’administration fiscale transmettra aux maires et présidents d’EPCI le projet de leur département et les invitera à réunir leurs CCID et CIID afin d’examiner ce projet.

Ces commissions pourront valider le projet, si celui-ci s’avère cohérent à la réalité locale, ou proposer des modifications le cas échéant. Chaque proposition de modification devra être motivée et justifiée.

Les CCID et CIID disposent de deux mois, à compter de la réception du projet de la CDVL, pour mener cet examen. En l’absence de réponse dans ce délai de deux mois, l’avis de la CCID ou CIID sera réputé favorable.

3e étape : arrêt des paramètres définitifs

La CDVL à examine l’ensemble des avis et propositions de modifications des commissions locales (L’avis des CCID ou CIID est consultatif) et arrête les paramètres définitifs. La CDVL qui peut être amenée à revenir vers les CCID ou CIID pour obtenir des précisions sur leurs propositions.

Si ces échanges ne permettent pas à la CDVL et aux CCID ou CIID de s’accorder sur les paramètres à retenir, c’est le Préfet qui arrête les paramètres. Ceux-ci doivent impérativement être publiés au registre des actes administratifs du département au plus tard le 31 décembre 2022 pour être pris en compte pour les impositions 2023.

Modèles de PV et d'intercalaires

Commission communale des impôts directs (CCID)

Commission intercommunale des impôts directs (CIID)

Aucun

Les dispositifs spécifiques à la prise en compte des nouvelles valeurs locatives : coefficient de neutralisation, planchonnement et lissage

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Le dispositif de la neutralisation

Ce dispositif a pour objet :

  • d'une part, d’éviter que dans l’attente de la révision des valeurs locatives des locaux d’habitation, les locaux professionnels ne subissent une trop forte hausse de leur valeur locative révisée brute ;
  • d'autre part de garantir pour chaque collectivité le maintien de la part respective des locaux professionnels et des locaux d'habitation au sein de l'assiette des impôts locaux.

La proportion contributive des locaux professionnels avant et après révision sera ainsi maintenue à l'identique. Un coefficient de neutralisation est déterminé en 2017 pour chaque impôt (taxe foncière (TF), taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) et cotisation foncière des entreprises (CFE)) et pour chaque niveau de collectivité (communes, intercommunalités et départements), et est appliqué sur la valeur locative révisée brute de chaque local. Chaque local professionnel entrant dans le champ de la RVLLP dispose d'une valeur locative révisée neutralisée.

La révision s’effectue à produit constant pour les collectivités territoriales.

Les dispositifs de planchonnement et de lissage :

La mise en œuvre de la RVLLP s’accompagne de deux dispositifs destinés à rendre soutenable la réforme, le premier portant sur la valeur locative révisée et le deuxième s'appliquant à la cotisation de taxe foncière ou de cotisation foncière des entreprises :

  • le dispositif de « planchonnement » a pour objet de limiter, pour chaque local professionnels, les variations de valeur locative (tant à la hausse qu’à la baisse), sans pour autant les éliminer, en diminuant de moitié l’écart entre l’ancienne valeur locative et la nouvelle valeur locative révisée neutralisée ;
  • le dispositif de lissage a pour objet d'introduire une progressivité dans les effets de la réforme, en lissant dans le temps (sur 10 ans) l'augmentation ou la baisse de cotisation induite par la nouvelle valeur locative révisée. Un montant de lissage est calculé en 2017 et sera appliqué (à la hausse ou à la baisse) sur la cotisation de chaque local professionnel pendant une durée de 10 ans, c'est à dire jusqu’en 2026. Ce montant sera affiché sur les avis de taxe foncière et de cotisation foncière des entreprises.
Aucun

Les travaux de mise à jour des coefficients de localisation par les commissions locales

Fiscalité directe locale Gérer les finances publiques locales Direction générale des Finances publiques Activé

Conformément à l’article 1498 du Code général des impôts (CGI), les tarifs servant à déterminer la valeur locative d’un local professionnel peuvent être majorés ou minorés par application d’un coefficient de localisation destiné à tenir compte de la situation particulière d’une parcelle au regard des autres parcelles du secteur d’évaluation. Le coefficient de localisation permet donc de tenir compte de la situation favorable ou défavorable d’une parcelle au sein de son secteur d’évaluation.

Conformément à l’article 1518 ter du CGI, la liste des parcelles affectées d’un coefficient de localisation ainsi que les valeurs de ce coefficient sont mises à jour les troisième et cinquième années suivant le renouvellement des conseils municipaux.

À noter : tous les six ans, lors de l’actualisation des paramètres collectifs d’évaluation, cette liste est intégralement revue.

Mise à jour 2025 avec effet sur les impositions 2026

Les coefficients de localisation concernés par la campagne de mise à jour qui se déroule en 2025, pour application dans les impositions de fiscalité directe locale 2026, sont ceux actuellement en vigueur. 

Ces travaux de mise à jour des coefficients de localisation sont à distinguer de ceux concernant l’actualisation des paramètres d’évaluation menés en 2022 et dont la loi actuelle prévoit également une intégration dans les impositions de fiscalité directe locale 2026. Afin de résoudre la problématique liée à ce chevauchement d’intégration de paramètres issus de travaux distincts, des réflexions sont actuellement conduites. Dans l’attente, les actuels coefficients de localisation doivent être mis à jour, si vous le jugez utile, conformément aux termes de la loi actuelle.

Principe et calendrier de la mise à jour des coefficients de localisation

L'article 1518 ter du CGI précise que la commission départementale des valeurs locatives (CDVL) peut modifier, de manière bisannuelle, l'application des coefficients de localisation, après avis des commissions communales et intercommunales prévues aux articles 1650 et 1650 A du CGI.

L’administration transmet les documents utiles à cette mise à jour à toutes les commissions locales. Ces dernières peuvent :

  • supprimer ou compléter la liste des parcelles affectées d’un coefficient de localisation ;
  • modifier la valeur du coefficient de localisation actuellement appliqué.

Ces avis motivés sont ensuite adressés à la CDVL qui statue sur ces propositions de modifications des commissions locales.

Les nouveaux coefficients de localisation, une fois validés par la CDVL, seront utilisés pour les taxations aux taxes foncières et CFE au titre de l'année suivante.

La liste des nouveaux coefficients de localisation affectant des parcelles d'assise est notifiée individuellement au président du conseil départemental, aux maires et présidents des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre, et publiée au recueil des actes administratifs des départements (RAA) avant le 31 décembre de l'année de la décision de la CDVL afin d'être appliqués pour la taxation l'année suivante.

Les avis des commissions locales

L'application de coefficients de localisation permet d'ajuster les tarifs dans des situations très particulières. La mise à jour de l’application des coefficients de localisation n’est donc pas systématique, et les commissions locales n'ont aucune obligation de faire des propositions de modification. Pour celles qui souhaitent faire des propositions de modifications de coefficients de localisation, ces avis devront être motivés et retracés sur des procès-verbaux de décision adressés par l'administration.

L'application d'un coefficient doit être utilisée de manière mesurée et être dûment justifiée par la situation particulière (favorable ou défavorable) de la parcelle au sein du secteur d'évaluation. En effet, toute modification ou création d'un coefficient de localisation affectant une parcelle d'assise aura une incidence sur les tarifs et donc les cotisations TF et CFE de tous les locaux professionnels qui se trouvent situés sur cette parcelle quels que soient leur catégorie et leur sous-groupe d'appartenance.

Aucun

Réforme des valeurs locatives

Fiscalité directe locale Gérer les finances publiques locales Direction générale des Finances publiques Activé

Champ d'application de la révision des valeurs locatives des locaux professionnels

La révision des valeurs locatives des locaux professionnels (RVLLP) s'applique aux locaux professionnels définis à l'article 1498 du Code général des impôts (CGI) et aux locaux affectés à une activité professionnelle non commerciale.

Sont donc exclus de la RVLLP :

  • les locaux à usage d'habitation ;
  • les locaux industriels évalués selon la méthode comptable ;
  • les locaux professionnels évalués selon la méthode du barème.

La nouvelle valeur locative révisée

Depuis le 1er janvier 2017, chaque local professionnel entrant dans le champ de la RVLLP dispose d'une nouvelle valeur locative révisée qui est égale au produit de sa surface pondérée par le tarif au m2 de la catégorie du local dans son secteur d'évaluation, éventuellement ajusté d'un coefficient de localisation.

Conformément à l'article 1518 ter du CGI, les tarifs catégoriels sont mis à jour chaque année et les coefficients de localisation sont revus tous les deux ans. L'ensemble des paramètres collectifs d'évaluation (secteurs d’évaluation, tarifs et coefficients de localisation) est actualisé tous les 6 ans et pour la première fois en 2022, pour une intégration dans les bases d'imposition 2023.

Documentation technique

Dispositions législatives et réglementaires

Aucun

Éléments de référence nationaux de fiscalité directe locale

Fiscalité directe locale Gérer les finances publiques locales Direction générale des Finances publiques Activé

La fiche sur les éléments de référence nationaux de fiscalité directe locale communique les éléments essentiels, préalablement à la campagne de vote des taux 2025 par les collectivités, permettant ainsi de mesurer la bonne application des règles de lien entre les taux de fiscalité directe locale votés ou leur plafonnement.

Les éléments de cette fiche sont également utiles au calcul de certaines allocations compensatrices.

Dans la continuité de 2024, ce millésime 2025 est marqué :

  • par la poursuite du dispositif dérogatoire de majoration du taux de taxe d’habitation sur les
    résidences secondaires (THRS) en faveur des communes et des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), prévu à l’article 151 de la loi de finances pour 2024.
  • à la suite d’une position doctrinale de la Direction de la législation fiscale, par la prise en compte pour les calculs des éléments de référence des données relative à la taxe d’habitation sur les logements vacants (THLV).
  • Le taux maximum de la majoration spéciale de la cotisation foncière des entreprises (CFE) sera calculé à partir du taux moyen CFE national strictement communal et non plus à partir du taux moyen CFE national globalisé sur le territoire des communes.
Aucun

Taxe d'habitation

Fiscalité directe locale Gérer les finances publiques locales Direction générale des Finances publiques La cotisation foncière des entreprises (CFE) correspond à l’ancienne part foncière de la taxe professionnelle. Les redevables sont les mêmes que ceux qui étaient soumis à la taxe professionnelle. Le taux de CFE est voté librement par les assemblées délibérantes des communes ou des EPCI, sous réserve des règles de liens entre les taux des taxes directes locales. Désactivé

L'État établit l'assiette et recouvre la taxe d'habitation au profit de la collectivité bénéficiaire. La taxe d'habitation est encaissée par le réseau de la DGFiP.

Votre collectivité bénéficie d'avances mensuelles de l'État sur la recette attendue (ou produit attendu) de la taxe d'habitation. Leur montant est fixe, à raison d'1/12e de la recette votée par votre collectivité. Elles sont versées tous les 20 du mois environ.

L'administration fiscale transmet à la collectivité les bases de chacun des impôts locaux sur un document unique : l'état 1259. En fonction de ses prévisions budgétaires, la collectivité fixe le montant de la recette de taxe d'habitation attendue pour l'année. L'assemblée délibérante peut ainsi voter une hausse ou une baisse du taux de la taxe. Toutefois, elle ne pourra le faire qu'à condition de respecter les règles de plafonds.

Une fois les taux votés, votre collectivité peut donc transmettre l'état 1259 aux services de la DGFiP via la préfecture pour le 15 avril.

Champ d'application

Personnes physiques ou morales ayant la disposition de locaux meublés affectés à l'habitation et de leurs dépendances et de certains locaux occupés par les collectivités privées ou publiques au 1er janvier de l'année d'imposition.

Exonérations

La loi prévoit d'exonérer certaines activités de manière permanente mais donne également la faculté aux collectivités d'accorder ou de s'opposer à tout ou partie d'une exonération de la CFE.

Locaux exonérés

  • les locaux passibles de la cotisation foncière des entreprises lorsqu’ils ne font pas partie de l’habitation personnelle des contribuables
  • les bâtiments servant aux exploitations rurales
  • les locaux destinés au logement des élèves dans les écoles et pensionnats
  • les bureaux des fonctionnaires publics
  • certains locaux affectés au logement des étudiants
  • certains locaux affectés aux hébergements de tourisme situés dans les zones de revitalisation rurale, sur délibération de la commune

Personnes exonérées

  • les établissements publics scientifiques, d’enseignement et d’assistance, ainsi que le Centre national de la fonction publique territoriale et les centres de gestion de la fonction publique territoriale
  • les diplomates de nationalité étrangère pour leur résidence officielle
  • les personnes de condition modeste :
    • titulaires de l’allocation de solidarité aux personnes âgées ou de l’allocation supplémentaire d’invalidité
    • titulaires de l’allocation aux adultes handicapés disposant de faibles revenus
    • personnes âgées de plus de 60 ans, ou infirmes, ou veuves, disposant de faibles revenus

Dégrèvements

  • Plafonnement de la cotisation de taxe d’habitation par rapport au revenu
  • Dégrèvement d’office total pour les gestionnaires de foyers de jeunes travailleurs, de foyers de travailleurs migrants et de logements-foyers dénommés résidences sociales
  • Dégrèvement temporaire en faveur des personnes relogées en raison de la démolition de leur logement

Surtaxe sur les résidences secondaires

L'article 1407 ter du CGI prévoit une majoration de cotisation communale de taxe d'habitation sur les logements meublés non affectés à l'habitation principale (« Majoration résidences secondaires »). Elle est applicable dans les seules communes mentionnées au premier alinéa du I de l'article 232 du CGI, c'est-à-dire sur le même périmètre que celui de la taxe annuelle sur les logements vacants. Selon les dispositions du I de l'article 1407 ter du CGI, l'institution de la majoration est subordonnée à une délibération du conseil municipal.

Depuis 2017, les communes peuvent voter une majoration comprise entre 5 % et 60 % de la cotisation de taxe d'habitation.

Base d'imposition

Valeur locative cadastrale diminuée d’abattements (pour les habitations principales) :

  • obligatoires (personnes à charge)
  • facultatifs (général, spécial pour les personnes de condition modeste ou pour les personnes handicapées ou invalides)

Réduction de la valeur locative pour les locaux affectés exclusivement à l’hébergement des salariés agricoles saisonniers et des apprentis.

Bénéficiaires

  • Communes et établissements publics de coopération intercommunale (EPCI)
  • Établissements publics fonciers

Taux d'imposition

Les taux sont votés librement par les assemblées délibérantes des communes ou des EPCI, sous réserve des règles de liens entre les taux des taxes directes locales prévues à l’article 1636 B sexies du code général des impôts.

Les taux des taxes additionnelles se rajoutant aux taux votés sont calculés à partir des produits votés (syndicats, EPF, etc.)

Modalité d'établissement de la taxe d'habitation

Pour asseoir la taxe d'habitation, les services des impôts des particuliers (SIP) doivent rechercher les modifications affectant d’une année sur l’autre la situation des personnes et des locaux imposables. La source principale d’informations est la déclaration de revenus souscrite chaque année par le redevable :

  • elle comporte l’adresse du redevable au 1er janvier de l’année du dépôt de la déclaration de revenus. La taxe d’habitation est établie en fonction de la situation au 1er janvier de cette même année (principe de l’annualité) ;
  • le contribuable y indique :
    • s’il est propriétaire, locataire, occupant à titre gratuit de son logement ;
    • le nombre d’enfants à sa charge et ses revenus, ce qui permet d’établir la taxe d'habitation en tenant compte des éléments de personnalisation du redevable.

Les SIP disposent également d’autres sources d’informations :

  • demandes de renseignements adressées aux occupants et aux propriétaires
  • renseignements fournis par les services municipaux, les bailleurs…
  • opérations ponctuelles de recensement

Calendrier d'émission des rôles de taxe d'habitation

Calendrier des dates d'émission des rôles de taxe d'habitation

Calendrier

Action

Avril à juin

Dépôt des déclarations (ou déclarations en ligne) de revenus par les contribuables.

Avril à septembre

Travaux d’émission et de mise à jour de l’impôt sur le revenu et de la taxe d’habitation :

- exploitation des déclarations de revenus ;
- recherche de renseignements complémentaires ;
- mise à jour des articles TH seuls (personnes morales, résidences secondaires).

30 septembre

Envoi des avis d’impôt aux contribuables taxés au premier rôle de taxe d'habitation (environ 2/3 des redevables).

31 octobre

Envoi des avis d’impôt aux contribuables taxés au second rôle (résidences secondaires, personnes morales, personnes pour lesquelles des recherches complémentaires ont dû être effectuées).

15 novembre

Date limite de paiement du premier rôle.

15 décembre

Date limite de paiement du second rôle.

Aucun

IFER - Imposition forfaitaire des entreprises en réseau

Fiscalité directe locale Gérer les finances publiques locales Direction générale des Finances publiques Désactivé

Champ d'application

L'IFER s’applique à certaines catégories de biens, chacune des composantes de l’IFER correspondant à une catégorie de biens.

Il existe 10 composantes de l’IFER :

  • imposition sur les éoliennes et hydroliennes ;
  • imposition sur les installations de production d'électricité d'origine nucléaire ou thermique à flamme ;
  • imposition sur les centrales de production d'électricité d'origine photovoltaïque ou hydraulique ;
  • imposition sur les transformateurs électriques ;
  • imposition sur les stations radioélectriques ;
  • imposition sur les installations gazières et sur les canalisations de transport de gaz naturel, d'autres hydrocarbures et de produits chimiques ;
  • imposition sur le matériel ferroviaire roulant utilisé sur le réseau ferré national pour les opérations de transport de voyageurs ;
  • imposition sur certains matériels roulants utilisés sur les lignes de transport en commun de voyageurs en Île-de-France ;
  • imposition sur les répartiteurs principaux de la boucle locale cuivre et sur les réseaux de communications électroniques en fibre optique et en câble coaxial ;
  • imposition sur les installations de production d’électricité d'origine géothermique.

Bénéficiaires

  • communes, départements, régions
  • EPCI à fiscalité propre
  • établissement public de la Société du Grand Paris (MGP)

Répartition du produit des IFER

Répartition entre les différentes collectivités selon des quotités différentes
 

En présence d'une commune isolée

En présence d'un EPCI à fiscalité additionnelle (FA)

En présence d'un EPCI à fiscalité professionnelle de zone (FPZ)

En présence d'un EPCI à fiscalité éolienne unique (FEU)

En présence d'un EPCI à fiscalité professionnelle unique (FPU) ou MGP

éoliennes

(art. 1519 D)

20 % commune

80 % département

20 % commune

50 % EPCI

30 % département

Éoliennes installées avant le 1er janvier 2019 :

70 % EPCI ou MGP

30 % département

Éoliennes installées à compter du 1er janvier 2019 :

20 % commune

50 % EPCI ou MGP

30 % département

hydroliennes

(art. 1519 D)

50 % commune

50 % département

50 % EPCI ou MGP

50 % département

centrales nucléaires ou thermiques à flamme

(art. 1519 E)

50 % commune

50 % département

50 % EPCI ou MGP

50 % département

centrales photovoltaïques ou hydrauliques

(art.1519 F)

50 % commune

50 % département

50 % EPCI ou MGP

50 % département

Centrales photovoltaïques installées à partir du 1er janvier 2023 :

20 % communes

50 % EPCI

30 % départements

transformateurs électriques

(art.1519 G)

100 % commune

100 % EPCI ou MGP

stations radio-électriques

(art.1519 H)

2/3 commune

1/3 département

2/3 EPCI ou MGP

1/3 Département

installations de gaz naturel liquéfié

(art. 1519 HA)

100 % commune

100 % EPCI ou MGP

stations de compression du réseau de transport de gaz naturel

(art. 1519 HA)

100 % commune

100 % EPCI ou MGP

stockages souterrains de gaz naturel

(art. 1519 HA)

50 % commune

50 % département

50 % commune

50 % EPCI

100 % EPCI ou MGP

canalisations de transport de gaz, autres hydrocarbures et produits chimiques

(art. 1519 HA)

50 % commune

50 % département

50 % EPCI ou MGP

50 % département

installations de production d'électricité d'origine géothermique

(art. 1519 HB)

60 % commune

40 % région

 

matériel roulant utilisé sur le réseau ferré national

(art. 1599 quater A)

100 % région

boucle locale cuivre

(art. 1519 quater B)

100 % région

Le produit de la composante de l’IFER sur certains matériels roulants utilisés sur les lignes de transport en commun de voyageurs en île-de-France (art. 1599 quater A bis du CGI) est affecté à l’établissement public de la Société du Grand Paris dans la limite du plafond fixé à 76 millions €. Le surplus éventuel est reversé au budget général de l’État.

Reversement du produit de l’IFER éolien d’un EPCI à ses communes membres

Un EPCI à FA peut verser une attribution visant à compenser les nuisances environnementales (4 du III de l’article 1609 quinquies C du CGI) ou une partie du montant perçu de la fiscalité éolienne à la commune d’implantation des éoliennes.

Un EPCI à FPU qui souhaite reverser à ses communes membres le surplus de fiscalité émanant de ces installations particulières peut décider avec l'accord des communes intéressées, de procéder à une révision libre des attributions de compensation (1° bis du V de l'article 1609 nonies C du CGI).

Redevables

Le redevable de l’imposition est l’exploitant ou le propriétaire. Il s’agit de certaines entreprises exerçant leur activité dans les secteurs :

  • de l’énergie ;
  • du transport ferroviaire ;
  • des télécommunications.

Montant de l’IFER

L’IFER est dû chaque année au 1er janvier de l’année d’imposition.

Les montants et tarifs de chacune des composantes de l'IFER sont revalorisés chaque année selon le taux prévisionnel, associé au projet de loi de finances de l'année, d'évolution des prix à la consommation des ménages, hors tabac, pour la même année (article 1635-0 quinquies du CGI).

  • Taux 2023 : 4,3 %

IFER sur les éoliennes et les hydroliennes

Sont concernées les installations dont la puissance est supérieure à 100 kilowatts.

  • Tarif 2023 : 8,16 € par kilowatt

Éoliennes

Puissance électrique

IFER due en 2023

A

130

(8,16 € x 130) = 1 060,8 €

B

80

0 € car puissance en dessous du seuil de taxation

IFER sur les installations nucléaires ou thermiques à flamme

Sont concernées les centrales dont la puissance électrique est supérieure ou égale à 50 mégawatts.

  • Tarif 2023 : 3 394 € par mégawatt
 

Puissance électrique

IFER due en 2023

installation nucléaire

1 100

(3 394 € x 1 100) = 3 733 400 €

installation thermique à flamme

300

(3 394 € x 300) = 1 018 200 €

IFER sur les centrales photovoltaïques ou hydrauliques

Sont concernées les installations dont la puissance est supérieure à 100 kilowatts.

Tarifs 2023 :

  • origine hydraulique : 3,394 €/kW
  • origine photovoltaïque (centrales mises en service après 2021) : 8,16 €/kW
  • origine photovoltaïque  (centrales mises en service avant 2021): 3,394 €/kW

Centrales photovoltaïques

Puissance électrique

IFER due en 2023

A

50

0 € car puissance en dessous du seuil de taxation

B

180

(8,16 € x 180) = 1 468,8 €

IFER sur les transformateurs électriques

Sont concernés les transformateurs électriques dont la tension en amont est supérieure ou égale à 50 kilovolts.

La tension en amont s’entend de la tension électrique en entrée du transformateur.

Tarif 2023 (par transformateur) :

  • supérieure à 50 et inférieure ou égale à 130 : 15 731 €
  • supérieure à 130 et inférieure ou égale à 350 : 54 768 €
  • supérieure à 350 : 161 385 €
 

Tension en amont en KV

Installation en service

IFER due en 2023

transformateur A

100

Non

15 731 €

transformateur B

300

Oui

54 768 €

IFER sur les stations radioélectriques

Sont concernées les personnes qui disposent d’une station radioélectrique dont la puissance impose un avis, un accord ou une déclaration à l’Agence nationale.

L’IFER comporte plusieurs tarifs en fonction de la nature des stations :

Tarifs 2023 :

  • tarif de droit commun  : 1 782 € par station électrique
  • tarif de 178,20 € (émetteurs qui ne sont soumis qu’à une simple déclaration auprès de l'ANFR)
  • tarif de 891 € ou 89,10 € (stations qui ont fait l’objet d’un avis, d’un accord ou d’une déclaration à l’ANFR et qui assurent la couverture de zones blanches)
  • tarif réduit de 75 % pour les nouvelles stations au titre des trois premières années d'imposition

IFER sur les installations gazières

Sont concernées les installations de gaz naturel liquéfié (GNL), les canalisations de transport de gaz naturel, d’autres hydrocarbures et de produits chimiques.

Les tarifs de l’IFER varient en fonction de l’équipement :

Tarifs 2023 :

  • 2 913 113 € par installation GNL dont la capacité de stockage est supérieure ou égale à 100 000 m³ (638 998 € si la capacité de stockage est inférieure ou égale à 100 000 m³)
  • 565 € par km de canalisation de transport de produits chimiques
  • 582 € par km de canalisation de transport d’autres hydrocarbures
  • 582 € par km de canalisation de transport de gaz naturel
  • 582 622 € par site de stockage souterrain de gaz naturel
  • 116 524 € par station de compression de gaz naturel

IFER sur le matériel ferroviaire roulant

Sont concernés les matériels roulants utilisés sur le réseau ferré national pour des opérations de transport de voyageurs.

Le tarif est fixé en fonction de la nature et de l’utilisation du matériel roulant.

Tarifs 2023 :

  • Engins à moteur thermique :
    • automoteur : 34 957 €
    • locomotive diesel : 34 957 €
  • Engins à moteur électrique :
    • automotrice : 26 801 €
    • locomotive électrique : 23 306 €
    • motrice de matériel à grande vitesse : 40 785 €
    • automotrice tram-train : 13 403 €
  • Engins remorqués :
    • remorque pour le transport de voyageurs : 5 594 €
    • remorque pour le transport de voyageurs à grande vitesse : 11 652 €
    • remorque tram-train : 2 796 €

IFER sur le matériel ferroviaire roulant utilisé sur les lignes de transport en commun de voyageurs d’île-de-France

Sont concernés certains matériels roulants utilisés sur les lignes de transport en commun de voyageurs en Île-de-France.

Le tarif est fixé en fonction de la nature et de l’utilisation du matériel roulant.

Tarifs 2023 :

  • Métro :
    • motrice et remorque : 14 286 €
  • Autre matériel :
    • automotrice et motrice : 26 801 €
    • remorque : 5 594 €

IFER sur les répartiteurs principaux de la boucle locale de cuivre

Sont concernés les répartiteurs principaux de la boucle locale cuivre. La boucle locale correspond à l'installation qui relie le point de terminaison du réseau dans les locaux de l'abonné au répartiteur principal ou à toute autre installation équivalente d'un réseau de communications électroniques fixe ouvert au public.

Lorsque le montant du produit total de l'IFER relative aux répartiteurs principaux de la boucle locale cuivre et aux réseaux de communications électroniques en fibre optique et en câble coaxial perçu au titre d'une année est inférieur à 400 millions d'euros, le tarif applicable au titre de l'année suivante à chacun de ces éléments est majoré par un coefficient égal au quotient d'un montant de 400 millions d'euros par le montant du produit perçu (loi n° 2010-1657 du 29 décembre 2010 de finances pour 2011, art. 112, III).

Compte tenu du produit de cette composante de l'IFER perçu au titre de l'année 2022, le coefficient de majoration du tarif pour l'année 2023 est de 1,11842.

  • Tarif 2023 : 19,04 € par ligne en service

IFER sur les installations de production d’électricité d'origine géothermique

Sont concernées les installations dont la puissance électrique installée est supérieure ou égale à 12 mégawatts.

  • Tarif 2023 : 25,03 € par kilowatt pour chacune des installations imposables

Modalités de paiement

La gestion et le recouvrement de l’ensemble des composantes de l’IFER sont régis comme en matière de contribution foncière des entreprises (CFE).

L’ensemble des composantes de l’IFER est adossé à l’avis d’imposition de CFE.

Aucun